De nouveaux puits promettent plus que de l’eau potable en Tanzanie

Dans certaines parties du district de Ngorongoro, dans le nord de la Tanzanie, les pénuries d’eau durent depuis des années.

Dans certains villages, la source d’eau potable la plus proche se trouve à une grande distance, et de nombreuses femmes et jeunes filles passent la majeure partie de leur journée à se déplacer à pied pour en ramener dans leur communauté.

La lutte quotidienne pour l’eau devient un obstacle au renforcement du pouvoir économique des femmes lorsqu’elle les prive du temps qui pourrait être consacré à la formation professionnelle et aux activités génératrices de revenus.

Les femmes et les hommes massaï, pasteurs et agriculteurs semi-nomades qui vivent dans la région, sont également confrontés à d’autres difficultés liées à ces pénuries d’eau. Leurs moyens de subsistance dépendent d’une source fiable d’eau et de nourriture pour le pâturage des moutons et du bétail.

Le Programme de soutien et d’autonomisation des moyens de subsistance pastoraux (PALISEP) vise à améliorer les moyens de subsistance à Ngorongoro en cherchant du financement pour des projets d’approvisionnement en eau salubre dans le district. SACO a apporté son soutien en offrant de la formation en gestion de projet et en rédaction de demandes de financement.

« SACO a aidé le PALISEP à préparer une demande de financement de haute qualité », affirme avec enthousiasme Robert Kamakia, directeur général de PALISEP.

Le PALISEP a envoyé sa demande au Programme de petites subventions du FEM du Programme des Nations Unies pour le développement, et a obtenu les fonds! Le financement d’environ 50 000 $ CA a permis au PALISEP de commencer à construire deux puits dans deux villages. Lorsqu’ils seront terminés, ces projets fourniront de l’eau potable à près de 20 000 personnes et 30 000 bovins, moutons et chèvres.

Élément essentiel à la santé humaine, l’eau est également un moteur de croissance économique. Les sources d’eau fraîche améliorent la santé et le bien-être du bétail, ce qui offre de meilleurs débouchés aux agriculteurs massaï. Les femmes, libérées du fardeau de la collecte de l’eau, ont hâte d’avoir plus de temps pour l’apiculture, la production de miel et la vente d’autres produits agricoles – des domaines dans lesquels SACO a également offert de la formation et du soutien.

Les compétences en matière de construction et d’entretien des puits ouvrent également de nouvelles perspectives d’emploi pour les femmes et les jeunes. « L’expérience de leadership et de gestion découlant de l’exploitation des puits pourra être transférée à d’autres domaines du développement communautaire », ajoute Robert.

La forêt sarienne voisine, luxuriante, riche en biodiversité et essentielle aux moyens de subsistance locaux, à la culture massaï et à la conservation des ressources naturelles, est tout aussi favorable au développement communautaire. Un meilleur accès à l’eau est également bénéfique pour la canopée tentaculaire des arbres, car il empêche le bétail d’éroder les sols sains en cherchant des points d’eau dans la forêt.

Avec la construction du puits en cours, le PALISEP a mis sur pied une équipe de collecte de fonds qui se consacre à la recherche d’autres possibilités avec des donateurs internationaux. « Notre expérience avec SACO nous aidera à planifier des projets productifs, explique Robert. Il s’agit d’une très grande réalisation, et nous espérons réellement recevoir plus de soutien de la part de SACO. »

D’ici là, l’équipe de Robert est heureuse de se lancer dans ce travail qui aidera les femmes et les hommes à mener des vies productives et saines.

Votre don permet d’offrir des formations et des opportunités pour la prospérité économique et sociale.